Au Tchad, les magistrats ont reconduit leur mouvement de grève sèche dans toutes les juridictions du pays pour une semaine à compter de lundi 23 octobre 2017.
Les magistrats tchadiens revendiquent des meilleures conditions de vie et de travail, et surtout le renouvellement du bureau du conseil supérieur de la magistrature dont le mandat est arrivé à terme.
Cette grève sèche d’une semaine intervient après celle de trois jours observée la semaine dernière par le syndicat des magistrats du Tchad et le syndicat autonome des magistrats du Tchad sans succès.
Les deux syndicats des magistrats du Tchad considèrent que le mépris considéré à leur égard mérite une réplique de même hauteur.
«L’Assemblée générale ayant constaté qu’aucune autorité instruite n’a fait un geste allant dans le sens de satisfaire une quelconque revendication et que, aucun appel n’a été lancé envers le corps en vue de discuter de quoi que ce soit, cela dénote d’un mépris sans pareil, et à l’égard des magistrats, en particulier. C’est pourquoi l’Assemblée générale réunie a décidé d’observer une semaine de grève sèche, à compter du lundi 23 octobre», a déclaré Allarakete Sanengar, vice-président du Syndicat des magistrats du Tchad.
Les magistrats revendiquent, entre autres, le remboursement de deux mois d’indemnités, illégalement coupées l’année dernière pendant la mise en œuvre des mesures d’austérité pour faire face à la crise économique, mais aussi des avantages liés à leur fonction et au renouvellement du Conseil supérieur de la magistrature (CMS) dont le mandat est arrivé à terme, depuis plusieurs mois.
TchadConvergence avec RFI
Finalement toutes les corporations en en grève. Bientôt ça sera le tour des militaires et le K.O économique installé fera enchainer celui de l’insécurité. Le pays est entrain d’être secoué. C’est visible. Rien ne se cache. A chacun ses préparatifs. Les combattants rejoindront leurs mouvements, les politiques iront en exil pour préparer le terrain diplomatique. L’heure est grave.
ALLAH YASTOUR