Plusieurs boulangeries de N’Djamèna affichent porte close ce jeudi matin, entrainant ainsi une rareté du pain dont le peu qui existe sur le marché coûte plus cher que d’habitude.
Ainsi, la baguette qui coûtait 100 FCFA est passée à 125 voire 150 FCFA, au grand désarroi des habitants de N’Djamèna s’étant rendus ce matin dans les boulangeries encore ouvertes pour la préparation du petit-déjeuner.
Plusieurs travailleurs du secteur contactés par APA expliquent la fermeture des boulangeries par un mouvement de protestation né de l’augmentation du prix du sac de farine de blé. Cette mesure étant elle-même liée à la hausse des taxes douanières imposée à l’importation du sac de farine.
« Depuis plusieurs mois, les boulangeries n’ont pas d’électricité à cause des délestages. Si encore les taxes augmentent, cela pose vraiment problème de continuer à produire le pain », regrette un responsable d’une boulangerie.
Pour les promoteurs de boulangerie, cette augmentation leur permettra de faire face à de nouvelles charges et à la hausse continue des prix des matières premières et des équipements, explique un responsable d’une autre boulangerie rencontré ce matin à N’Djaména. : « Vous voyez que la situation est un peu compliquée. Tout a augmenté. Toutes les choses ont augmenté : les farines, la levure. Les salaires sont trop petits. Nous allons faire ce qui est mieux pour que les populations soient contentes ».
TchadConvergence avec APANEWS