Les États-Unis vont « très significativement » augmenter leur contribution à la force antijihadiste du G5 Sahel, a affirmé la ministre française des Armées Florence Parly lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue américain, Jim Mattis, en visite à Paris.
Selon Mme Parly, le secrétaire américain à la Défense lui a assuré que « l’aide que les États-Unis ont l’intention d’apporter à la force conjointe du G5 Sahel serait très significativement augmentée par rapport à ce qui avait été initialement prévu ».
« Nous soutenons les efforts conduits par la France auprès des troupes africaines et nous n’avons aucune intention de réduire ce soutien », avait auparavant commenté M. Mattis.
Le Président français Emmanuel Macron a profité de l’Assemblée Générale des Nations unies pour tenter de remobiliser les acteurs internationaux sur la force G5 Sahel.
Selon « La Lettre du Continent », le G5 Sahel planifie des opérations qui seraient imminentes et que la ministre française des armées, Florence Parly, se rendra au Tchad, courant octobre, pour s’entretenir avec le Président Idriss Déby sur ce dossier. Selon le général mauritanien Hanena Ould Sidi qui a pris fonction à la tête de la force antiterroriste régionale, l’état-major du G5 Sahel se penche actuellement sur la planification d’opérations « qui auront lieu incessamment ».
Mais les cinq pays attendent l’aide des occidentaux, notamment celle de la France et des États-Unis. Jusqu’ici, Washington avait promis un appui financier de 60 millions de dollars à cette nouvelle force, sous la forme d’une aide bilatérale pour chaque pays. Au total, la force conjointe s’est vu promettre quelque 420 millions d’euros par des donateurs internationaux. Mais les fonds tardent à arriver et empruntent des canaux multiples, à la fois multilatéraux et bilatéraux.
TchadConvergence AFP