(N’Djaména, 28 novembre 2016) – Après trois mois de grève qui paralyse les écoles, universités et l’administration publique, le gouvernement tente de renouer le dialogue avec les partenaires sociaux.
Au cours d’une rencontre tenue jeudi soir avec les responsables des trois grandes centrales syndicales (éducation, justice et santé) du pays à son cabinet, le Premier ministre Pahimi Padacké Albert a demandé à ces derniers de taire leurs revendications au profit d’une trêve sociale «sans condition» de 12 mois afin de relever le défi de cette crise sociale.
«Cette situation difficile que traverse notre pays est de portée mondiale et surtout des tensions sécuritaires dans la sous-région. La véritable victime à cette situation est le travailleur, c’est pourquoi le gouvernement propose une trêve sociale courageuse. Les mesures sont les seuls moyens pour éviter des licenciements massifs du personnel de l’État. Nous devons être conscients que la situation du pays est grave», a déclaré le chef du gouvernement Pahimi Padacké Albert, lors de la rencontre avec les membres de la plateforme intersyndicale.
«Nous nous sommes dits que c’est déjà un grand pas que le gouvernement nous appelle pour dialoguer. Nous avons toujours dit que la crise actuelle ne peut être surpassée que par un échange franc entre les différentes parties», a indiqué Nasradine Abakora, ajoutant toutefois qu’aucune décision de reprise de travail n’est encore prise.
D’après un responsable du syndicat des enseignants du supérieur, la plateforme n’a pas fait de promesses de reprise de travail. «Nous avons promis au Premier ministre d’expliquer la situation à la base avant de prendre toute décision», a-t-il affirmé.
Les responsables de la plateforme revendicative ont, pour leur part, demandé au Premier ministre de payer les arriérés des salaires avant d’exhorter les fonctionnaires à prendre conscience de la crise qui est économique et financière, selon le président de l’Union des syndicats du Tchad, Barka Michel.
TchadConvergence avec VOA et APA
[…] Continuer à lire » […]
le PM n’a qu’a payer les arrierés de salaires ensuite il parlera de treve aprés.Ns les travailleurs on voit pas qu’il ya crise economique,c’est juste la mauvaise gestion des ressources du pays Et la mauvaise gouvernance qui ont conduit a cette situation.Si le PR le veut bien,il trouvera solution a ça et vite sinon le pire reste a venir.
Ça me fait honte d’écouter les propos falacieux:crise financière ou sociale.
La force de vol et de pillage,c’est ça le terme.
Des incompétents à la tête du pays,comment ils peuvent gerer?
Regardez tout près à côté de vous le Cameroun,pas des arrièrés de salaires.
La baisse de prix de petrole ne leur touche pas?