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Au Tchad, les enseignants vacataires de l’université de N’Djaména réclament plus de 200 millions d’honoraires

Au Tchad, les enseignants-chercheurs vacataires du supérieur réclament des arriérés de vacations datant de 2016 à 2019. Ils sont aussi mécontents d’une circulaire du président de l’université de N’Djamena les suspendant temporairement.

Les enseignants-chercheurs vacataires n’ont pas donné cours lundi en signe de protestation.

Les 72 heures accordées aux autorités rectorales par les enseignants vacataires du supérieur pour exiger le paiement des arriérés de vacations ont expiré le week-end dernier. Datant de 2016 à 2019 ces vacations se chiffrent à 238 millions de FCFA si l’on ne tient pas compte de l’année 2019.

 »Dans les trois jours qui suivent si rien n’est fait nous allons nous constituer en prisonniers », assure Bolnan Fréderic, président du Collectif National des enseignants-chercheurs vacataires du supérieur.

Plus d’une centaine d’enseignant-chercheurs vacataires sont concernés par ce retard de paiement.

Les autorités universitaires promettent de trouver une solution à ce problème dans les jours à venir.

Selon le président de l’Université de N’Djamena, le professeur Mahamat Barka, le dysfonctionnement réside au niveau du processus de paiement de ces honoraires.

Pr Mahamat Barka explique que l’ordre de virement a été donné mais le montant en question n’est pas encore versé dans le compte de l’université. Cette suspension, selon lui, permettra à l’administration des quatre facultés de responsabiliser les enseignants permanents à l’exception de la faculté de médecine. Il invite les enseignants vacataires à « prendre leur mal en patience« . Car dit-il, « la suspension est temporaire ». « S’il y a des heures où on n’arrive pas à pourvoir certaines classes avec les enseignants permanents, on peut faire appel aux enseignants vacataires« , assure-t-il.

Aserpé Dickréo Amos, président national de l’UNET, estime pour sa part que ce sont les enseignants vacataires qui sont en charge des travaux dirigés des étudiants et depuis la reprise des cours, ces enseignants ne sont pas là. Les étudiants font des contrôles sans passer par les travaux dirigés. Il demande au président de l’université de N’Djamena de revenir sur cette décision. Au cas contraire, il menace d’appeler la base à une grève de solidarité avec les enseignants vacataires. Parce que selon lui, ce sont les étudiants qui sont les premières victimes de cette situation.

TchadConvergence avec BBC et VOA

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