mardi, mars 19Covid-19: 3419 cas, 2544 guéris, 121 décès.
Shadow

Tchad: Moussa Faki Mahamat lorgne-t-il le fauteuil présidentiel en 2021 ?

Il reste douze mois au Tchadien Moussa Faki Mahamat, à la tête de la Commission de l’Union africaine (UA). Sera-t-il candidat l’an prochain à sa propre succession ou reviendra-t-il au Tchad pour tenter les élections présidentielles de 2021 ? A l’issue du 33e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, Moussa Faki Mahamat répond aux questions de l’envoyé spécial de RFI.

RFI: Moussa Faki Mahamat, c’est votre dernière année à la présidence de la Commission de l’Union africaine. Est-ce que c’est la raison pour laquelle vous avez tenu ce langage de vérité, dimanche, à la tribune de l’Union africaine ?

Je n’ai jamais changé de façon de parler, surtout sur des questions aussi graves. Je n’ai aucune intention électoraliste. Je sais que je suis venu ici en mission et mon devoir est de l’accomplir de la manière la plus loyale possible.

Et quand vous parlez avec autant de franchise, est-ce à dire que vous voulez partir en beauté, ou est-ce qu’au contraire, vous voulez frapper les esprits avant de vous présenter en juillet prochain pour un second mandat ?

[Sourire] Le moment venu, vous le saurez. De toute façon, avec la réforme à l’Union africaine, il y a une nouvelle procédure. Il y a un panel de hautes personnalités qui va sélectionner les membres de la future commission. Je crois que vers juillet-août, les gens vont candidater, ils feront campagne et les élections auront lieu certainement au début du mois de février de l’année 2021.

Vous vous souvenez ce que vous disiez il y a trois ans ? « Mon village, c’est le Tchad, mon pays c’est l’Afrique ».

Absolument. C’est d’autant plus vrai [aujourd’hui].

Et est-ce qu’au début de l’année prochaine vous allez rester ici, dans votre « pays », à Addis-Abeba, ou est-ce que vous allez retourner au « village » ?

Je suis à l’aise, aussi bien dans mon « village » que dans mon « pays ».

Tout est ouvert ?

Tout est ouvert.

Toutes les options sont sur la table ?

Absolument. Je peux repartir au Tchad, comme rester à Addis-Abeba.

Lire la suite de l’interview sur RFI

Merci de partager cet article...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.