L’Union européenne par une déclaration de sa porte-parole Maja Kocijancic, ce 04 septembre revient sur les récentes condamnations à la peine de mort au Tchad.
L’Union européenne a invité hier le Tchad à « joindre la majorité des États de l’Union africaine » qui ont aboli la peine de mort, alors que N’Djamena a condamné fin août quatre personnes à mort.
« L’Union européenne invite le Tchad à joindre la majorité des États de l’Union africaine qui, à ce jour, a aboli la peine de mort ou applique de facto un moratoire sur les exécutions, à titre de première étape vers l’abolition », a indiqué un communiqué de l’UE.
« L’Union européenne réaffirme son opposition absolue à la peine capitale en toutes circonstances et rappelle son engagement en faveur de son abolition universelle. La peine de mort constitue une sanction cruelle et inhumaine sans effet dissuasif et qui représente une grave négation de la dignité et de l’intégrité humaines », peut-on lire dans la déclaration.
Déclaration sur les récentes condamnations à la peine de mort au Tchad. La Cour criminelle de N’Djamena vient de condamner à la peine de mort quatre personnes #EU4HumanRights https://t.co/hFfY1aArJh
— Maja Kocijančič (@MajaEUspox) 4 septembre 2018
Pour la porte-parole des affaires étrangères et de la politique de sécurité / Politique européenne de voisinage et négociations d’élargissement, Maja KOCIJANCIC, la peine de mort est un châtiment qui constitue une violation du droit à la vie consacré dans la Déclaration universelle des droits de l’homme. L’Union européenne invite donc le Tchad à joindre la majorité des Etats de l’Union Africaine qui, à ce jour, a aboli la peine de mort ou applique de facto un moratoire sur les exécutions, à titre de première étape vers l’abolition.
Pour rappel, la Cour criminelle de N’Djamena a condamné, le 27 août 2017, à la peine de mort quatre personnes suite à l’assassinat d’une opératrice économique chinoise. c’était au cours d’une session criminelle spéciale.