Cette zone dite des « trois frontières » du Mali, du Burkina Faso et du Niger dans le fuseau central du G5 Sahel est la cible d’attaques nourries de mouvements terroristes face à des armées locales incapables de contenir les assauts, obligeant les États africains et la France à décider d’un réajustement du dispositif de combat de cette coalition.
Cela fait plusieurs semaines que la question était à l’ordre du jour. Face aux assauts répétés des mouvements djihadistes contre les vastes territoires de la zone des « trois frontières », il faut reconcentrer les forces sur cette partie du Sahel.
Concrètement, parmi les pays membres de la Force conjointe G5 Sahel (FC G5S, Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad), ce sont les forces tchadiennes qui ont été sollicitées pour renforcer Barkhane. Mais Idriss Déby, qui a déjà envoyé plusieurs milliers d’hommes en opération extérieure, a refusé pendant longtemps avant de céder sur le principe, après la visite de la ministre française des Armées lors de sa tournée régionale, il y a 10 jours. Principe qui a été acté au cours d’une réunion ministérielle à Ouagadougou dans la foulée.
Le sujet a aussi été abordé lors de la rencontre de travail que le chef de l’État tchadien a eue avec ses homologues français, nigérien et malien il y a quelques jours en marge du forum de Paris sur la paix.
Il devrait y avoir assez rapidement une réunion de coordination des chefs d’états-major des pays engagés pour préparer un plan de redéploiement qui sera soumis aux chefs d’État.
TchadConvergence avec RFI
[…] que Paris a sollicité une nouvelle fois l’aide de l’armée tchadienne. Le Président Idriss Déby a donné son accord pour mettre le paquet sur le fuseau centre, la zone des trois frontières, accompagné […]
[…] certainement pas demandées au Président Idriss Déby qui vient de donner son accord pour l’envoi d’un nouveau contingent de 3 000 soldats tchadiens dans le fuseau central […]