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Tchad: le Président Idriss Déby quitte précipitamment Marrakech

idriss-deby-quitte-precipitamment-marrakech(N’Djaména, 16 novembre 2016) – Le Président Idriss Déby a quitté précipitamment Marrakech hier, mardi 15 novembre, et est rentré à N’Djaména où son gouvernement fait face à une motion de censure et à une manifestation de l’opposition politique.

Le Président Idriss Déby, a, selon le site de la Présidence, quitté Marrakech au Maroc, où il participait aux travaux de la réunion de haut niveau de la conférence des parties à la convention cadre des nations unies (CCNUCC) sur le changement climatique( Cop 22).

Le Président de l’Union Africaine (UA) Idriss Déby était pourtant annoncé au sommet de chefs d’États et de gouvernements africains qui se tient aujourd’hui, mercredi 16 novembre, à Marrakech, en marge de la Cop 22, à l’initiative du roi du Maroc Mohammed VI. Une trentaine de chefs d’État étaient présents à ce sommet africain (Africa Action Summit) de Marrakech, à l’initiative du Maroc qui entend y défendre les intérêts de l’Afrique face au réchauffement, mais aussi réaffirmer sa stratégie d’influence sur le continent.

Le président tchadien revient à N’Djamena dans un contexte tendu.

Par un arrêté signé hier, du ministre de l’Administration du territoire et de la gouvernance locale, M. Bachar Ali Souleymane assurant l’intérim de son collègue de la sécurité publique et de l’Immigration, Ahmat Mahamat Bachir, le meeting du Front de l’Opposition Nouvelle pour l’Alternance et le Changement (FONAC) censé se tenir ce jeudi 17 novembre 2016, dans la capitale tchadienne est interdit.

Le même jour, l’Assemblée nationale doit examiner une motion de censure contre le gouvernement, déposée, le 19 octobre, par le député Madtoingue Benelngar, un membre de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), un parti de l’opposition tchadienne, auprès du deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, qui devait la remettre au gouvernement.

L’opposition estime que le gouvernement est incapable de faire face à la crise économique que connaît le Tchad. Quelques jours plus tard après le dépôt de cette motion, les parlementaires de l’opposition découvrent que celle-ci n’a pas été transmise au gouvernement et saisissent le Conseil constitutionnel qui a ordonné, le 4 novembre, l’examen de la motion censure par le Parlement.

TchadConvergence avec telquel.ma

 

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