(Washington, 26 décembre 2016) – Le président du Congo Denis Sassou N’Gesso est attendu aujourd’hui aux États-Unis où il sera reçu par le président élu Donald Trump pour discuter de la crise libyenne, ont rapporté mardi plusieurs médias américains.
Dans un communiqué relayé sur les réseaux sociaux, la présidence du Congo-Brazzaville a annoncé que Denis Sassou Nguesso, en sa qualité de président du comité de haut-niveau de l’Union africaine sur la Libye, sera reçu mardi par Donald Trump, le président élu des États-Unis.
Denis Sassou Nguesso est en passe de devenir le premier chef d’État africain à rencontrer Donald Trump, le président américain élu, avant même le Président de l’Union Africaine, le Président tchadien Idriss Déby.
Selon le communiqué de la présidence congolaise publié lundi 26 décembre sur le compte Twitter de Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement congolais, «le président Denis Sassou Nguesso est attendu ce 27 décembre aux États-Unis d’Amérique où il sera reçu, en sa qualité de président du comité de haut-niveau de l’Union africaine sur la Libye, par le président élu des États-Unis, M. Donald Trump».
Le communiqué précise également que la rencontre entre les deux hommes se penchera sur «la recherche des voies et moyens de sortie de crise en Libye, et plus largement sur le reste de l’Afrique et sur d’autres questions internationales».
Pour l’opposition congolaise, qui continue de dénoncer la réélection de Denis Sassou Nguesso en mars dernier, ce tête-à-tête entre le dictateur congolais et Donald Trump constitue un «mauvais signal» envoyé par le président élu américain. Joint par RFI, le ministre congolais de la Communication, Thierry Moungala explique que «Donald Trump montre là un certain pragmatisme, celui d’échanger avec un des acteurs principaux sur le continent, qui peut lui donner des précisions sur les situations libyenne et africaine en général».
TchadConvergence avec Jeune Afrique
Dernière mise à jour (28.12.2016 à 10h 50): La porte-parole de M. Trump a fait savoir qu’aucune rencontre n’avait pas été programmée, et qu’il n’y en aura pas avant la prestation de serment du nouveau président américain le 20 janvier.
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