Le journal britannique The Economist a publié le 3 février la 13e édition du Global Democracy Index. L’indice de démocratie est calculé tous les ans par l’unité de recherche du groupe britannique The Economist et évalue l’état de la démocratie dans 167 pays. Il est calculé sur une échelle de 0 à 10 selon 60 critères, regroupés en cinq catégories d’évaluation : processus électoral et pluralisme, libertés civiques, fonctionnement du gouvernement, participation politique et culture politique.
Cet indice de démocratie, noté sur 10, permet de distinguer 4 groupes de pays :
- les démocraties pleines, qui ont un indice supérieur à 8 ;
- les démocraties imparfaites, qui ont un indice compris entre 6 et 8 ;
- les régimes hybrides, qui ont un indice compris entre 4 et 6 ;
- les régimes autoritaires, qui ont un indice inférieur à 4.
Pour 2020, le trio de tête est composé de pays d’Europe du Nord, avec la Norvège, l’Islande ainsi que la Suède. Ces pays excellent dans toutes les dimensions constitutives d’une démocratie pleine.
Du côté des régimes très autoritaires, la palme du manque total de démocratie revient sans surprise à la Corée du Nord. Elle devance la République Démocratique du Congo, la Centrafrique, la Syrie et le Tchad qui forment le Top 5 des régimes très autoritaires dans le monde. En 2020, le journal The Economist a dégradé la note du Tchad qui passe de 1,61 en 2019 à 1,55 cette année.
Ce classement tombe mal pour le Maréchal Idriss Déby qui veut briguer un sixième mandat après plus de trois décennies de pouvoir sans partage au Tchad. Arrivé au pouvoir après un coup d’État en 1990, Idriss Déby a gagné les premières élections en 1996 et en 2001 par des fraudes massives. Après la suppression par référendum en 2005 de la limite de deux mandats de la constitution, il a poursuivi sa série de victoires, balayant les élections présidentielles de 2006, 2011 et 2016. En 2018, la constitution du Tchad a été de nouveau amendée, élargissant les pouvoirs du président et portant le mandat présidentiel de cinq à six ans. Et bien que la nouvelle constitution ait réintroduit une limite de deux mandats, cela ne sera pas appliqué rétroactivement, laissant le dictateur tchadien libre de se présenter à la présidence jusqu’en 2033.
On est foutu au Tchad on ma naquit dans cette régime et je vivais sous la dictature de deby jus qu’aujourd’hui j’ai obtenu mon baccalauréat en 2020 mais malheureusement les porte des universités sont fermées.comment imaginez-vous l’avenir d’un tel pays où l’éducation est le secteur moins valorisé ?deby nous suffit il m’arrive de fois d’entrée en armé mais il n’y a pas de bonne formation au Tchad sur le plan militaire.deby a choisit son clan et a laissé le Tchad dans la merde,même s’il fera 40ans au pouvoir il va rien faire pour le Tchad.30ans il n’a rien réalisé,ni l’eau potable,ni électricité,ni la justice voir encore grave l’éducation.