Les préparatifs pour le pèlerinage à la Mecque en 2018 ont démarré plus tôt que les années précédentes au Tchad, avec la nomination, par un décret présidentiel, d’un nouvel émir du hajj, en la personne du Général Idriss Dokony Adiker.
Les différents comités d’organisation ont été souvent mis en place à deux voire un mois du déroulement du hajj.
Le nouvel émir du hajj va remplacer Saleh Bourma dont la gestion a été critiquée.
En effet, les pèlerins tchadiens ont été bloqués, l’année dernière, pendant plusieurs semaines en Arabie Saoudite, sans prise en charge, à cause du manque des moyens de transport pour le retour.
Le directeur du cabinet civil à la présidence de la République, M. Issa Ali Taher, en installant le nouvel émir du hajj, a insisté sur les erreurs du passé pour l’exhorter à se mettre au travail pour négocier, les contrats de prestation de service pour l’hébergement, la restauration, le transport, entre autres.
Le nouvel émir du hajj, Idriss Dokony Adiker s’engage à servir les futurs pèlerins et non se servir comme il a été souvent reproché aux différents comités d’organisation.
«La tâche de l’émir du hajj n’est pas facile. Il doit gérer les gens qui remplissent le cinquième pilier de l’islam, donc il a des comptes à rendre à Dieu», déclare M. Dokony.
Le général Dokony rassure qu’il s’entourera des personnes engagées et qui auront pour seul motif d’atteindre la mission qui leur a été dévolue.
Le comité fixera dans les prochains jours le coût du hajj 2018. L’année passée, les pèlerins tchadiens ont déboursé 1 886 000 FCFA pour effectuer ce cinquième pilier de l’Islam.
Depuis les trois dernières années, le prix du hajj, tourne autour d’un million, soit 1 777 000 FCFA en 2015 et 1800 000 FCFA en 2016.
TchadConvergence avec APANEWS