L’armée nationale libyenne de Khalifa Haftar a mené ce samedi des frappes aériennes contre des rebelles tchadiens et soudanais dans le sud-est de la Libye, près de Rebiana à 150 kilomètres de Koufra selon une information donnée par le média en ligne libyaherald.com.
Le porte-parole Ahmed Mismari de l’armée nationale libyenne a déclaré que cette opération faisait partie de la nouvelle opération « Desert Fury » visant à « réduire l’influence des milices et des criminels opérant dans la région ».
Les rapports indiquent qu’un convoi de 15 véhicules a été frappé par l’Armée nationale libyenne et que ces frappes ont causé de « lourdes pertes ». Une source de Benghazi a déclaré que les avions égyptiens étaient également impliqués.
Alors que la cible du bombardement du samedi était les combattants qui font partie de l’opposition soudanaise et tchadienne, l’Armée nationale libyenne a déclaré qu’ils cherchaient à « mettre fin au vol à main armée et à la traite des êtres humains ».
Ce n’est que trois jours après que le Mouvement soudanais pour la justice et l’égalité (MJE) aurait tué six soldats de l’Armée nationale libyenne et en a enlevé un autre près de l’oasis de Al-Jaghboub.
Les rebelles soudanais ont tué six soldats de l’armée nationale libyenne et en ont capturé un autre hier près de l’oasis de Al-Jaghboub, près de la frontière égyptienne selon une source officielle de l’Armée nationale libyenne.
Les sept soldats faisaient partie des 106 et 501 brigades de patrouille du désert de l’Armée nationale libyenne, et sont, en fait, des gardes-frontières. Les six corps ont été trouvés dans le désert et l’autre combattant des forces de Haftar a disparu, présumé enlevé.
Il s’agit de Ibrahim Al-Barasi, Salah Al-Barasi de Beida, Muftah Al-Barasi de Marawa, Nasser Al-Qut’ani et Saqur Al-Qut’ani d’Um Al-Rizim. Hisham Al-Barasi de Beida est le membre manquant.
TchadConvergence