L’annonce a été faite ce 25 avril par le ministère soudanais de la défense.
Il s’agit des mesures d’urgence prise par les militaires au pouvoir à Khartoum depuis la chute du président Omar El Béchir.
Ces mesures concernent particulièrement le Tchad avec qui ce pays disposent d’une force mixte avec un commandement alternatif, chargé de veiller à la sécurisation des 1360 kilomètres de territoire qui séparent les deux pays.
La force mixte Tchad-Soudan et la force mixte tripartite Tchad-Soudan-Centrafrique ont été fusionnées en juillet 2018 et restructurées en une seule force dénommée Force Mixte Tchad-Soudan (FMTS), selon un décret de la présidence du Tchad. La nouvelle force mixte Tchad-Soudan comprend 100 agents de la police judiciaire composée de gendarmes et policiers et trois groupements opérationnels implantés dans les villes de Tissi, Farchana et Mourdi-Djona, le long de la frontière avec le Soudan, plus de 1 000 km. Elles sont dirigées par le Général de brigade tchadien Ousman Bahar Mahamat Itno, neveu du despote tchadien.
La frontière soudanaise constitue également un enjeu économique pour de nombreux commerçants. Des denrées alimentaires sont importées en quantité depuis le Soudan vers l’Est du Tchad.
En dehors du Tchad, d’autres pays voisins comme la Centrafrique, l’Égypte, la Libye, l’Éthiopie, l’Érythrée et le Soudan du Sud sont concernés par ces mesures d’urgences.
TchadConvergence avec Alwihdainfo