Sept mois après le sommet de Nouakchott et treize mois après celui de Pau en France, les pays du G5 Sahel et leurs partenaires internationaux se retrouvent à N’Djaména ce lundi 15 février 2021 dans un climat de tensions pour réclamer l’alternance, à deux mois de la présidentielle tchadienne dont le grand favori est Idriss Déby, au pouvoir depuis 30 ans.
La question de la réduction de la présence militaire française au Sahel sera au centre des discussions qui s’ouvrent dans la capitale tchadienne.
Les présidents des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) sont annoncés dans la capitale tchadienne pour un sommet qui s’ouvrira officiellement à 14 heures. Emmanuel Macron y participera pour sa part en visioconférence. Le sommet de deux jours, associant dans un premier temps le G5 Sahel et la France, puis d’autres partenaires internationaux, abordera notamment la question de la présence militaire française dans la région.
Au Tchad, un deuxième samedi des marches de la colère du peuple avait eu lieu ce 13 février. Dans la capitale N’Djamena et à Sarh, dans le sud du pays, plusieurs dizaines de jeunes ont marché aux cris de « Non à un sixième mandat de Déby » et « Halte à la dictature » avant d’être dispersés manu militari par la police On dénombre des blessés et quelques arrestations.