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Adoption d’une nouvelle constitution au Tchad: il n’y aura ni référendum ni assemblée nationale, mais uniquement les godillots du MPS

(N’Djaména, 17 avril 2018) – Les députés de l’opposition au Tchad ont décidé de boycotter les travaux parlementaires relatifs à l’adoption de la nouvelle Constitution, réclamant un référendum pour faire adopter le texte.

Les députés boycotteront « tous les travaux liés à la nouvelle Constitution » au Parlement, et ce « jusqu’à la date du 30 avril 2018, date retenue pour le vote de cette loi », a déclaré lundi à l’AFP Ahmat Saleh Rakhis, député de l’opposition et 6ème vice-président de l’Assemblée.

Les 33 députés de l’opposition – sur un Parlement composé de 170 députés – dénoncent l’adoption de la nouvelle Constitution par voie parlementaire et réclament une adoption par référendum.

« Au lieu de passer par la voie référendaire, on prend un raccourci pour faire voter cela par les députés », a ajouté M. Rakhis.

Après son adoption par le gouvernement début avril, le projet de loi constitutionnel a été renvoyé à l’Assemblée nationale, où un comité technique a été mis en place lundi pour l’examiner avant son vote fin avril.

Ce projet de nouvelle Constitution, qui met en place un « régime présidentiel », est issu des résolutions d’un forum sur les réformes institutionnelles rassemblant les forces politiques, religieuses et sociales du pays, tenu en mars et boycotté par l’opposition.

Ce prochain passage à un « régime présidentiel intégral », pilier d’une nouvelle 4e République, va renforcer les pouvoirs du président du Tchad dirigé depuis 1990 par Idriss Déby Itno.

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