Neuf femmes, parmi lesquelles des mères allaitantes et des fillettes, ont été interpellées ce jeudi 21 mars à N’Djamena par les forces de l’ordre, après avoir été « prises en flagrant délit » en train de ramasser du bois mort. Les faits se sont produits à Farcha, dans le 1er arrondissement, a appris Alwihdainfos de source judiciaire.
Elles ont aussitôt été conduites au parquet de N’Djamena où elles ont été entendues. Le procureur de la République a finalement décidé de classer l’affaire sans suite. Il a estimé que l’infraction n’est pas constituée.
L’affaire a provoqué l’indignation des personnes présentes au Palais de justice de N’Djaména. Toute la ville de N’Djaména est sous le choc, jamais la répression policière à l’encontre des pauvres citoyens n’avait atteint un tel niveau de violence. Pourtant, au Tchad, il ne manque pas de bandits qui foulent aux pieds les lois chaque jour. Mais, certainement, ceux-là ont pour profession « neveu du Chef de l’Etat ».
Face à la crise du gaz butane qui sévit depuis plusieurs semaines à N’Djamena, les populations sont livrées à elles-mêmes et peinent à trouver du combustible pour faire la cuisine. Dans certaines familles, on a utilisé des veilles chaussures pour préparer à manger.
Au Tchad, la loi interdit formellement la coupe, le transport et la commercialisation de bois.
Mais, la loi ne s’applique pas au dictateur Idriss Déby qui avait coupé des arbres centenaires bordant l’avenue Charles-de-Gaulle, principale rue commerçante du quartier Djabalbar aux alentours du Palais rose de N’Djamena sous prétexte de protéger son fauteuil suite à une attaque rebelle.
TchadConvergence