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Par manque d’autorité indépendante et neutre de l’État au Tchad, le moindre conflit dégénère en bataille rangée tribale

Plusieurs morts et des blessés suite à un conflit intercommunautaire survenu ce mercredi matin 18 octobre 2017 au village de Darasna situé dans le département d’Aboudeïa à 75 kilomètres au nord d’Am-Timan.

Selon plusieurs sources, près de 10 personnes dont le Commandant de Compagnie de la Gendarmerie (Compagend) d’Aboudeïa et deux agents de sécurité venus d’Aboudeïa seraient parmi les morts.

Un champ disputé par deux communautés, serait à l’origine du conflit, selon des sources concordantes contactées par le site zamaninfos.com. D’autres sources recueillies par Alwihda Infos depuis Darasna précisent que le conflit aurait opposé une partie de la population aux forces de l’ordre venues pour s’interposer afin d’empêcher une bagarre.
Un autre conflit intercommunautaire meurtrier survenu à Koulbousse dans le Wadi-Fira, à l’est du Tchad, a opposé les djandjawids soudanais aux populations tchadiennes de la frontière entre le Tchad et le Soudan.
Une vingtaine de morts et plusieurs blessés du côté tchadien et une dizaine du côté soudanais avec aussi plusieurs blessés suite à un conflit intercommunautaire survenu dans la soirée du Mardi 17 Octobre 2017 à Koubousse dans le Wadi-Fira à la frontière Tchado-Soudanaise.
Selon des sources concordantes, le bilan est extrêmement lourd de deux cotés mais il est difficile d’établir un bilan définitif. Et selon le site Tchadactuel, « cet événement est une manœuvre machiavélique du sultan d’Am-Djarass [ndlr: le Président Idriss Déby] dont le but est d’abord de créer de l’insécurité ambiante a la frontière afin de couper l’herbe sous les pieds de la rébellion qui attendrait une adhésion massive des populations de la frontière en cas des opérations armées. Ensuite, pour pousser les amis soudanais à clarifier leur position. On sait les deux alliés d’hier se mènent une guerre larvée dont le point de discorde grandissante concerne le maréchal libyen Haftar qui soutiendrait massivement l’opposition militaire soudanaise ».
La Force Mixte Tchad-Soudan aurait été alertée pour s’interposer entre les belligérants.

TchadConvergence

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3 Commentaires

  • Par manque d’autorité indépendante et neutre de l’État au Tchad, le moindre conflit dégénère en bataille rangée tribale: Actualité Tchadienne – tchadpages – ACTUALITE TCHAD

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  • Moussa Mahamat

    Pour changer les habitudes des gens les autorités en place doivent instaurer
    Des normes de comportement des directive, des lignes de conduite que chaque Tchadien, Tchadienne
    doit respecter
    Pour ce faire, le Président Idriss Deby est en train de mettre sur pied une constitution
    Une Loi suprême, qui régit les règles de vie des citoyens
    Une Loi qui encadrement tout le peuple dans son ensemble
    De plus les gens seront informés par voix des médias publics
    Sur les dispositions de la constitution:
    Quels sont vos droits, vos obligations, vos devoirs
    Ce qu’il faut faire et ne pas faire
    Ton droit se limite là où commence le droit de l’autre personne, son frère d’à côté
    Des mécanismes seront mis en œuvre dans les préambules de la constitution
    Pour empêcher les bagarres qui sévissent partout ce sont les voies de fait
    Les populations seront sensibilisées d’un passage de la constitution
    Qui mentionne quiconque fait les bagarres est punissable ????

    • Thom

      Vous avez un grand Pays avec un avenir devant vous qui pourrait vous transformer en un paradigme de stabilité et de paix. Un Pays avec des ressources humaines et environnementales qui font l’envie du Sahel, et un très bel endroit du point de vue touristique. La première chose que vous devais faire c’est une bonne « Constitution » qui représente tout le peuple tchadien. Un très important complément serait la figure du « Défenseur du Peuple » élu à la majorité des tribus et des groupes ethniques qui composent le Tchad. Les résolutions de ce « médiateur » devant les conflits ethniques doivent être exécutées et respectées sans l’intervention de personne, pas même du président du gouvernement.

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