(N’Djaména, 18 août 2017) – Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, est arrivé à N’Djamena (Tchad) jeudi dans le cadre d’une tournée africaine qui l’a conduit successivement en Tanzanie, au Rwanda et au Gabon. Cette visite avait pour but de renforcer l’influence de son pays en Afrique en général et dans les pays concernés en particulier.
Premier chef d’Etat égyptien à se rendre au Tchad dans le cadre d’un voyage officiel, Abdel Fattah al-Sissi qui a effectué une visite de 48 heures dans la capitale tchadienne a eu des entretiens en tête-à-tête avec son homologue Idriss Déby Itno sur différents sujets, dont les questions de développement et sécuritaires, notamment la lutte antiterroriste et la Libye voisine aux deux pays.
Si cette mini-tournée visait à accroître la coopération économique avec les pays visités par le biais d’investisseurs égypto-arabes et de l’Agence égyptienne d’aide au développement, au Tchad, c’est surtout la lutte antiterroriste qui a dominé les échanges entre les deux dictateurs. Ce qui a poussé Abdel Fattah al-Sissi à manifester la volonté du Caire de renforcer la capacité de N’Djamena à combattre la contrebande d’armes vers la Libye puis l’Egypte.
Après son élection en 2014, Abdel Fattah al-Sissi a dit faire de l’Afrique l’une de ses priorités. Il a participé à tous les sommets de l’Union africaine. L’Égypte doit organiser en décembre au Caire un forum intitulé « Business for Africa, Egypt and the World ». Al-Sissi cherche notamment à accroître la coopération économique avec les pays qu’il visite par le biais d’investisseurs égypto-arabes et de l’Agence égyptienne d’aide au développement.
Selon le site de la Présidence tchadienne, Idriss Déby et Abdel Fattah Al-Sissi entendent renforcer les liens de coopération entre le Tchad et l’Égypte par l’entremise de la grande commission mixte Tchad-Égypte dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la santé, de l’agriculture, de l’eau potable, de l’économie, des infrastructures. Pour le dictateur Idriss Déby, le Tchad a vraiment besoin de l’expérience de l’Égypte.
TchadConvergence
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