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Dix ans après la disparition de l’opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh, les Tchadiens plus que jamais mobilisés pour lutter contre l’impunité

Il y a bientôt 10 ans, le 3 février 2008, enlevé à son domicile de N’Djamena par des soldats de la garde présidentielle, disparaissait le mathématicien Ibni Oumar Mahamat Saleh, porte-parole de l’opposition tchadienne.

De nombreuses personnes et institutions restent plus que mobilisées pour demander la vérité et la justice. Depuis dix ans, le régime d’Idriss Déby refuse tout acte effectif d’enquête, et même de reconnaître sa mort. Et depuis une longue décennie, Ibni reste officiellement «disparu».

Mais, la mobilisation de la Communauté scientifique mondiale, des élus, des institutions, des démocrates tchadiens pour continuer de demander la vérité et la justice au sujet d’Ibni demeure intacte.

Ni le «Dia» payé, prix du sang dans la pratique ancestrale au Tchad, ni les postes éphémères de PDG à la société «Coton Tchad Société Nouvelle» et à la Banque de l’Habitat du Tchad (BHT) ne feront disparaître la longue quête de la vérité, l’exigence de justice et la lutte contre l’impunité au Tchad.

L’affaire Ibni Oumar Mahamat Saleh est donc loin d’être classée.

Une commémoration des 10 ans de la disparition d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, leader du parti PLD, sera organisée à Paris sous la forme d’une conférence-débat le samedi 3 février 2017 de 10 h à 15h, à la :

Fondation Jean Jaurès, 12 Cité Malesherbes, Paris 9e, Métro: Pigalle (ligne 2). Entrée libre.

Programme de la conférence-débat:

10h-12h : après l’ouverture par Khadidja Sahoulba, représentante du PLD en Europe, et Alexandre Minet de la Fondation Jean-Jaurès, la première partie de la conférence sera consacrée au témoignage des amis et des proches d’Ibni (Marie-José Tubiana, Guy Labertit, Acheikh Ibn Oumar, Edouard Boukié…).

12h-13h : collation prise sur place.

13h-14h : la deuxième partie verra les interventions du sénateur Jean-Pierre Sueur, des organisations de défense des Droits de l’Homme (ACAT, Amnesty), des représentants des partis politiques français (Maurice Braud…) et des sociétés savantes de mathématiques ; il sera évoqué le sort d’Ibni mais aussi de manière plus générale la situation des Droits de l’Homme au Tchad.

14h – 15 h : la troisième et dernière partie de la conférence évoquera l’évolution géopolitique du Tchad sur la décennie suivant la disparition d’Ibni (2008-2018), notamment à travers le prisme des relations entre la France et le pays de Toumaï. Les intervenants seront Marielle Debos, Roland Marchal et Seidik Abba.

La conférence-débat sera animée par Makaila Nguebla, journaliste, et Thomas Dietrich, écrivain.

TchadConvergence

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