Le Président Idriss Déby et la Première Dame Hinda Déby ont quitté N’Djaména pour Paris, où le despote tchadien participera à la conférence sur la paix en marge de la commémoration de l’armistice, ce 11 novembre 2018, selon une information donnée en bande annonce défilante sur le site du Palais rose.
Au dix-huitième jour de l’attaque que mène l’armée tchadienne contre les habitants du village de Miski à l’extrême-nord du Tchad, des violents combats à l’arme lourde et légère ont opposé les forces armée du régime et un comité d’auto-défense de Miski durant toute la journée de ce samedi 10 novembre. Il a fallu la tombée de la nuit pour que les protagonistes se séparent, selon une source locale reccueillie par Alwihdainfos. D’après cette même source, des lourdes pertes ont été enregistrées de deux côtés. Les affrontements ont éclaté à la suite d’une offensive lancée par une colonne de l’armée « nationale » en provenance de Ouadi Dowor.
Il faut rappeler que l’armée clanique au service du Président Idriss Déby est entrée en guerre depuis le 24 octobre 2018 contre les habitants de la zone aurifère de Miski qui refusent une « exploitation de l’or sans cadre légal et réglementaire de l’État ».
« A mon retour, je ne veux plus entendre parler de Miski », c’est en ces termes que l’homme qui tient le Tchad d’une main de fer depuis plus de 28 ans s’est adressé au commandant des opérations de Faya-Largeau, qui s’est aussitôt mis en route pour Miski avec une colonne d’une quarantaine des véhicules, selon le site Tchadactuel. La colonne est soutenue par des engins de déminage, des AML, des gros porteurs remplis des soldats. Selon la stratégie concoctée, les véhicules 4×4 Toyota et les engins blindés avancent au fur et à mesure que les démineurs et les nombreux contenus dans des gros porteurs escaladeront la montagne de tout côté.
Selon les dernières infos données, les démineurs refusent d’avancer car ils ne disposent pas du matériel de protection adéquat. Selon d’autres sources locales, les soldats de Déby, essentiellement originaires du Borkou-Ennedi-Tibesti (B.E.T), ayant refusé de combattre les populations civiles de Miski, ont été exécutés sur le champ, information à confirmer.
TchadConvergence