samedi, avril 20Covid-19: 3419 cas, 2544 guéris, 121 décès.
Shadow

Une première mission française est arrivée au Tchad pour l’identification des réfugiés

Le personnel du HCR s’entretient avec des réfugiés en provenance du Darfour dans la ville tchadienne de Tissi. Photo: HCR/M. Antoine

L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a mené, cette semaine, au Tchad, sa première mission d’identification de réfugiés éligibles à l’asile en France. Une délégation cet organisme français a entendu plus de 200 personnes. Il s’agit de la première mise en œuvre de la décision du président français, Emmanuel Macron, de mener, dans le Sahel, une identification de réfugiés éligibles au droit d’asile et qui éviteraient ainsi la dangereuse route illégale de la Libye et de la Méditerranée.

Trois mille personnes pourraient être accueillies en deux ans, dans le cadre de ce programme de recensement au Tchad et au Niger. Des familles, le plus souvent des personnes ressortissantes ; des Soudanais du Darfour ainsi que des Centrafricains, pour l’essentiel, qui sont présents au Tchad depuis un certain nombre d’années et qui figurent sur les listes du HCR ont été entendus par des officiers de protection de l’Ofpra de manière à s’assurer que leur situation relève bien du droit d’asile.

Joint par RFI, Pascal Brice, directeur général de l’office précise que les auditions viennent de se dérouler et qu’elles concernent, dans un premier temps, 240 personnes entendues.

« Nous sommes maintenant dans l’examen, de manière à pouvoir prendre des décisions pour nous assurer que celles et ceux qui relèveront bien du droit d’asile pourront être accueillis en France », a-t-il annoncé.

Pascal Brice a également souligné que les personnes qui relèvent du droit d’asile sont aussi celles qui ont ont des craintes en cas de retour dans leur pays, notamment au Darfour.

« C’est dans ces conditions-là, en prenant également en compte souvent des critères de vulnérabilité, qu’elles seront autorisées à rejoindre la France dans la limite de 3 000 personnes, en deux ans », a ajouté le directeur général de l’Ofpra.

Les premières 240 personnes devraient arriver prochainement en France, si aucun problème de conformité ou de sécurité n’est repéré.

Lire la suite sur RFI

Merci de partager cet article...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.