D’après des sources au sein de la mairie, la mesure a été prise par le conseil communal de la ville de N’Djamena, réuni à huis clos samedi soir pour débattre du renouvellement de l’exécutif de la mairie. A l’issue des échanges, un consensus s’est dégagé pour la destitution du maire. Ali Haroun qui était maire depuis 2014.Haroun avait été déjà maire de N’Djaména de 1996 à 2011, une période où les édiles étaient nommés par le chef de l’Etat et non élus.
Sa remplaçante occupait jusqu’ici le poste de conseillère chargée de mission à la présidence de la République et selon des sources bien introduites, elle sera installée dans ses nouvelles fonctions demain lundi.
Depuis les premières élections communales au Tchad en 2012, la mairie de la capitale tchadienne, N’Djaména connait une instabilité à sa tête. Le premier maire élu, Djimet Ibet (époux de la nouvelle maire), a été destitué après quelques mois pour mauvaise gestion. Il a été remplacé par Saleh Abdel-Aziz Damane, lui aussi destitué par le conseil communal, toujours pour mauvaise.
N’Djaména compte environ 2 millions de populations et en plus de son statut de capitale du Tchad, elle a un statut particulier qui lui confère le rang de région à part entière avec un gouverneur et dix arrondissements ayant chacun un maire.
Depuis les élections communales, la mairie centrale de N’Djaména a vu se développer des velléités d’indépendance de la part des communes d’arrondissement qui réclament un statut à part avec une gestion autonome.
TchadConvergence avec APA
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