Ni or, ni argent, ni eau, ni gaz, ni électricité, ni sécurité,… mais 29 ans d’asservissement du peuple tchadien !
Ces bouteilles vides sur la photo ne sont pas à vendre, ni pour faire une publicité quelconque, mais à la recherche de gaz pour préparer de quoi manger.
Depuis deux semaines, plus de gaz butane au Tchad, la vente de charbon et bois de chauffe est interdite, la population doit donc manger cru !
Certains ménages parcourent toute la ville, les coins et les recoins de vente habituelle sans trouver une bonbonne de gaz. Et les plus chanceux qui arrivent à en trouver font face à une hausse de prix sans précédent. C’est exorbitant car les prix doublent systématiquement. « Même avec 3000 Fcfa, tu ne peux avoir la bouteille de 6 kg alors qu’elle coûtait 2000 FCFA », raconte un consommateur.
« Finalement, on doit manger cru ? » s’interroge le journaliste Jean-Bosco Manga.
Ce problème serait dû à la maintenance de la raffinerie de Djarmaya, fournisseuse de gaz butane. Un argument qui ne convainc personne d’autant plus que la population est habituée aux mensonges quotidiens de ceux qui tiennent notre pays d’une main de fer depuis plus de 29 ans. La vente du charbon et du bois de chauffe est formellement interdite, inutile donc de vous conter la misère de la population. Pourtant, le pays est producteur de pétrole et de gaz depuis 2003. Et chaque année, c’est le même rituel. Drôle de gouvernance !
Mais, à côté, le gouvernement organise quand même la Semaine Nationale de la Femme Tchadienne (SENAFET) sous le thème « Femmes et défis de la IVe République », pourtant nous sommes confronté aux défi de l’époque primitive.
TchadConvergence