Au Tchad, un député de la majorité présidentielle démissionne et dénonce le passage en force de la nouvelle constitution d’Idriss Déby
Le député tchadien Mamadou Maindoh, de la circonscription de Sarh, à l’extrême sud du Tchad, a démissionné, vendredi, pour "ne pas cautionner l'adoption de la nouvelle Constitution".
Dans la même missive, Maindoh, greffier de profession, annonce qu’il démissionne du parti, RNDT Le Réveil, qui avait présenté sa candidature au poste de député.
« En me référant aux dispositions de l’article 6 de la loi 025 du 31 août 2009 qui stipule que, +tout député qui, en cours de mandat, quitte délibérément la formation politique qui a présenté sa candidature, est réputé avoir démissionné+ je démissionne conséquemment de l’assemblée nationale », écrit Mamadou Maindoh avant de demander au président de l’assemblée nationale, Haroun Kabadi, d’informer les députés et le Conseil constitutionnel de sa démiss...