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Tchad: La CTDDH juge inadmissible la recrudescence d’activités illégales de l’ANS, politice politique du régime

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 007/2017

La Convention Tchadienne pour la Défense des Droits de l’Homme (C.T.D.D.H) est profondément préoccupée par la recrudescence des activités illégales et inadmissibles de l’Agence Nationale de Sécurité (ANS) ces derniers temps sur toute l’étendue du territoire National.

Le journaliste et chanteur Mahydine Babouri enchainé dans une des prisons secrètes du régime.

La .C.T.D.D.H et avec elle tous les citoyens, constate ces derniers temps que l’ANS apporte tous les jours la preuve que le Tchad est désormais loin d’être un état de droit : en effet, cette institution qui a oublié sa vocation première qui est le contre-espionnage s’est substituée aux différents corps de la police régulière, (Police judiciaire, surveillance du territoire, renseignements Généraux).

En ce moment, l’ANS, usant des prérogatives réservés à la police régulière se permet de convoquer, de pourchasser, d’arrêter, d’emprisonner dans des geôles occultes et surtout de torturer dans ses locaux, des citoyens parce qu’ils avaient exercé leurs libertés fondamentales a l’image de Monsieur Paul Ngadadoum récemment arrêtés et torturés ; les agent de l’ANS sont entrain de rechercher activement depuis deux jours deux journalistes de la presse privée en l’occurrence, ERIC KOUKINAGUE Directeur de publication du Journal «TRIBUNE INFOS» et de MBAIRAGA DIONBE MALACHIE Directeur de publication du Journal «MUTATIONS». Ces pratiques graves dignes de la Gestapo Hitlérienne ont institué à dessein un climat d’état de siège en exécution de la nouvelle option choisie par IDRISS DEBY qui est celle de régner désormais par la terreur.

La Convention Tchadienne pour la Défense des Droits de l’Homme(C.T.D.D.H) estime que ces agissements intolérables sont d’autant plus arbitraires qu’ils sont le fait d’une institution qui n’est ni plus ni moins qu’une police politique et un instrument de répression à l’image des « tontons macoutes » à l’époque de Duvalier à Haïti.

La C.T.D.D.H exige la cessation immédiate des agissements de cette sinistre police politique et la libération immédiate et sans condition des personne arbitrairement arrêtées, certaines enlevées par l’ANS et d’autres arrêtées à l’étranger, extradées au Tchad et incarcérés dans des geoles occultes dans ses locaux où ils subissent des tortures et autres actes humiliants et dégradants.il s’agit de :

– Brahim Mahamat Adam dit « IDEK »
– Bokhari Abdoulaye
– Al Hadj Djibrine connu sous le nom de « Alhadj Bebe »

La Convention Tchadienne pour la Défense des Droits de l’Homme (C.T.D.D.H) prend à témoin les organisations Internationales en l’occurrence celles défendant les Droits Humains et les organisations humanitaires à l’aider à défendre les droits fondamentaux de ces personnes arbitrairement incarcérées pour leurs opinions.

Fait à Ndjamena le 08 Mars 2017
Le Secrétaire Général
Mahamat Nour Ahamat IBEDOU

 

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1 Commentaire

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