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Le Tchad, pays où le Président est illégitime, les députés sont illégitimes, désormais les maires sont illégitimes

Le mandat des élus communaux du Tchad prend fin ce mardi, six ans après les premières élections communales organisées dans le pays qui ont vu 42 maires élus dans 42 communes, a appris APANEWS de source officielle.

Malgré la fin du mandat des élus communaux, aucune élection n’est prévue pour cette année et aucun texte n’est pris, en ce moment, pour proroger ou non, leur mandat.

Seules deux communes sont dirigées par l’opposition, celle de la coalition Cheval Blanc à Moundou dans la région du Logone Occidental et de la fédération à Doba, chef-lieu de la région du Logone Oriental, fief de l’opposition Yorongar Ngarledjy.

Dans son discours de fin d’année, le président Déby n’a pas fait allusion aux élections communales. Il a annoncé juste la tenue des législatives courant 2018. Le chef de file de l’opposition, le député Saleh Kebzabo, lui, a sollicité du pouvoir, l’organisation des législatives et des communales pour cette année.
Avec les réformes institutionnelles en attente de validation lors d’un forum national, il est proposé que les collectivités territoriales décentralisées deviennent des Collectivités autonomes composées de 12 Provinces, 275 Communes et 10 arrondissements à N’Djaména.

Ces Collectivités autonomes devraient s’administrer librement par des assemblées élues appelées des Assemblées locales dont les membres sont élus au suffrage universel direct pour un mandat de six ans renouvelable deux fois.

TchadConvergence avec APANEWS

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