Le président du Conseil National de la Résistance pour la Démocratie (CNRD-TCHAD), Dr Abakar Tollimi a confié à l’hebdomadaire « Jeune Afrique » la position de sa formation politique au sujet du forum politique qui divise le pouvoir tchadien et l’opposition démocratique.
Au Tchad, depuis la réélection très contestée du président Idriss Déby en avril 2016, le processus politique est bloqué. Et depuis quelques mois, le pouvoir tchadien et une soixantaine de partis politiques de l’opposition ne s’entendent pas sur l’organisation du Forum dit « national ». Les partis de l’opposition appellent à l’organisation d’un « dialogue inclusif » au lieu d’un simple forum sur les institutions. Le Tchad est « malade et mérite une concertation politique plus large », disent-ils.
Mandaté par le Secrétaire général des Nations unies, le Chef de bureau pour l’Afrique centrale, M.Francois Lonseny Fall, a rencontré, durant une visite de trois jours, le 14, 15 et 16 janvier 2018, toute la classe politique tchadienne de l’intérieur. En arrivant à N’Djaména, l’émissaire onusien avait fait part de l’inquiétude des Nations unies face à la dégradation de la situation socio-politique au Tchad. Une délégation de 55 chefs de partis politiques, présente à cette rencontre, a accepté de participer au Forum gouvernemental mais, a posé ses conditions.
Le Conseil National de la Résistance pour la Démocratie (CNRD), par la voix de son président, Dr Abakar Tollimi, « appelle à un dialogue entre tous les partis politiques tchadiens à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, la société civile et les groupes politico-militaires ». C’est la « condition sine qua non pour sa participation au Forum gouvernemental ».
Source: cnrd-tchad.org
Si une page se ferme et qu’une nouvelle doit s’ouvrir il faudrai qu’elle soit meilleure et non pire que l »ancienne