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Amputée d’une jambe après les attentats terroristes de 2015 au Tchad, une infirmière lance un appel aux dons pour financer une prothèse

Amputée d’une jambe suite à l’attentat perpétrée en 2015 par Boko-Haram à l’École de Police de N’Djaména, Madame Djikonbé Laurentine, infirmière à l’hôpital de l’Amitié Tchad-Chine lance un appel à l’aide en direction de bonnes volontés pour lui permettre de se procurer une prothèse.

Infirmière à l’hôpital de l’amitié Tchado-chinoise, Madame Djikonbé Laurentine est arrivée en service à l’École de police de N’Djamena le 15 juin 2015 après la première explosion terroriste. La deuxième explosion, quelques minutes après la première, a eu lieu alors qu’elle soignait les élèves policiers blessés.

Grièvement blessée au genou, elle sera amputée de la jambe gauche deux jours plus tard.

« J’étais allée à l’École de la Police en service commandée à bord d’une ambulance lorsque j’avais perdu ma jambe au cours de la seconde explosion. Je me déplace en béquille et je glisse de fois au service. Je suis mère de cinq enfants », lance-t-elle un cri d’appel à l’aide.

Le Tchad d’Idriss Déby est capable de dépenser des milliards pour envoyer des troupes militaires au Mali pour lutter contre le terrorisme, mais n’est capable de procurer une simple prothèse à une infirmière victime du terrorisme lors d’une intervention au service de l’État pour soigner les élèves policiers. Pourtant, au Tchad, il y a bien de l’argent que les voleurs proches du régime détournent en milliards pour construire des villas à N’Djaména, mais pas d’argent pour financer une simple prothèse orthopédique à l’ère des prothèses bioniques.

TchadConvergence

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